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Foire aux questions relatives aux cabinets de relations publiques

Dans le but de soutenir la prochaine génération de professionnels en relations publiques, le comité Relève de l’ACRPQ a créé cette page, qui rassemble une mine d’informations utiles pour toute personne souhaitant entamer une carrière en cabinet de relations publiques. Vous y trouverez des réponses aux questions les plus fréquemment posées par les futurs et nouveaux talents.

Travailler en cabinet de relations publiques

Qu’est-ce qu’un cabinet de relations publiques?
Un cabinet de relations publiques est une entreprise spécialisée en communication stratégique qui accompagne des clients (organisations, entreprises privées, institutions publiques, OBNL, associations, personnalités publiques) dans leur communication, leur image et leurs relations avec leurs différents publics et parties prenantes.
À quoi peut ressembler une journée typique en cabinet de relations publiques?

Les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Bien qu’elles démarrent souvent avec une vigie de l’actualité en lien avec nos clients et se terminent généralement en préparant le lendemain, ce qui se passe entre ces deux moments peut changer du tout au tout. Une journée type peut comprendre :

  • Des rencontres d’équipe : pour faire le point sur les dossiers, partager les priorités ou participer à une séance de remue-méninges.
  • Des échanges avec les clients : appels, suivis de projets, coordination de dossiers ou gestion de demandes ponctuelles.
  • Du travail de fond : recherche, rédaction de contenus, élaboration de stratégies ou préparation d’outils de communication.
  • Des mandats ponctuels : comme la coordination des relations de presse (réponses rapides aux journalistes, suivi de diffusion, coordination d’entrevues) ou le soutien à des événements (conférence de presse, lancement, activité corporative).

Lorsqu’un contexte particulier survient, qu’il s’agisse d’une gestion de crise, du déploiement d’une campagne médiatique ou d’un événement majeur, ces urgences prennent rapidement le dessus et redéfinissent les priorités de la journée.

En bref, la vie en cabinet de relations publiques est rythmée par l’imprévu, la polyvalence et la rapidité d’exécution. Les tâches les plus fréquentes incluent :

  • La rédaction d’outils de communication (communiqués de presse, discours, infolettres, articles, contenus pour les médias sociaux).
  • La planification stratégique (plans de communication, campagnes).
  • Les relations de presse (contact avec les journalistes, organisation d’entrevues, diffusion de nouvelles).
  • L’organisation d’événements (conférences de presse, lancements, activités corporatives).
  • La veille médiatique le développement de rapports de couverture (suivi de la couverture médiatique, évaluation des résultats, recommandations)
  • La gestion de crise (préparation, accompagnement et soutien tactique).
Quels sont les différents services qu’on retrouve en cabinet de relations publiques?

Les cabinets de relations publiques offrent une large gamme de services, qui varient selon leur secteur d’expertise et leur vocation. On y retrouve notamment :

  • Relations de presse : rédaction et diffusion de nouvelles, coordination d’entrevues, gestion des demandes journalistiques.
  • Gestion de crise et enjeux sensibles : accompagnement stratégique, préparation de messages clés, soutien aux porte-paroles.
  • Relations gouvernementales et affaires publiques : suivi des politiques publiques, représentation auprès des instances décisionnelles.
  • Communication marketing et achat média : planification et diffusion de campagnes multiplateformes.
  • Organisation d’événements : conférences de presse, lancements, colloques, activités corporatives.
  • Marketing d’influence : identification et collaboration avec des créateurs de contenu,
  • Médias sociaux et création de contenus numériques : stratégie éditoriale, gestion de communautés, rédaction et production de contenus.
  • Communications internes : mobilisation des employés, infolettres, plans de communication organisationnelle.
Quels sont les avantages de travailler en cabinet de relations publiques?

Travailler en cabinet de relations publiques offre une expérience professionnelle riche et formatrice, particulièrement pour les professionnels en début de carrière. C’est un environnement stimulant où l’on apprend rapidement, grâce à la diversité des clients, des mandats et des défis qui se présentent au quotidien.

  • Grande variété de clients et de projets
  • Réseau professionnel qui s’élargit rapidement
  • Apprentissage accéléré grâce à l’intensité du rythme et aux défis rencontrés
  • Occasion de toucher à plusieurs facettes des relations publiques (médiatiques, stratégiques, événementielles, numériques)

Conditions de travail et rémunération

Quelle est l’échelle salariale en cabinet de relations publiques?
Les salaires en cabinet de relations publiques varient selon plusieurs facteurs : la taille du cabinet, la nature des mandats, la spécialisation du poste ainsi que l’expérience du professionnel. Chaque cabinet établit donc sa propre grille salariale.
Quels sont les avantages sociaux en cabinet de relations publiques?

Les conditions de travail peuvent varier d’un cabinet à l’autre, mais plusieurs d’entre eux proposent des avantages sociaux, surtout pour les employés permanents (contrats d’un an et plus). Dans le cas de contrats à court terme, la personne est souvent considérée comme travailleuse autonome et n’a donc pas accès à ces programmes. Chaque cabinet reste toutefois libre d’offrir ses propres modalités.

Parmi les avantages sociaux les plus répandus, on retrouve :

  • Assurances collectives (soins médicaux, médicaments, soins oculaires, soins dentaires, parfois services paramédicaux)
  • Programmes de bien-être ou de conditionnement physique (remboursement partiel d’abonnements, cours ou activités sportives)
  • Régime d’épargne-retraite (REER) collectif ou contribution de l’employeur
  • Remboursement du forfait de téléphonie mobile
  • Budget de formation continue (conférences, ateliers, perfectionnement professionnel)

Certains cabinets vont encore plus loin en offrant des initiatives adaptées aux nouvelles réalités du marché du travail :

  • Horaire flexible ou hybride
  • Congés supplémentaires (journées bien-être, congés mobiles)
  • Activités de cohésion d’équipe ou retraites annuelles
Les heures supplémentaires sont-elles rémunérées?
Selon la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), une semaine normale de travail sert de base pour indiquer à partir de quand les travailleuses et les travailleurs commencent à faire des heures supplémentaires. La semaine normale de travail est fixée à 40 heures pour la majorité des travailleurs au Québec. Il est à la discrétion de l’employeur de déterminer comment les heures supplémentaires sont administrées.
Les professionnels en cabinet de relations publiques ont-ils un bon équilibre travail-vie personnelle?

L’équilibre travail-vie personnelle en cabinet de relations publiques est possible, mais il peut varier selon la nature des mandats et la période de l’année. Le rythme peut être davantage soutenu, surtout lors de campagnes, d’événements ou de situations de crise qui exigent une disponibilité accrue. Cela dit, la plupart des cabinets mettent aujourd’hui en place des mesures pour favoriser la conciliation.

La flexibilité des horaires et l’accès croissant au télétravail permettent de mieux adapter son emploi du temps en fonction de ses besoins personnels et familiaux, tout en respectant ses engagements professionnels. Certains cabinets offrent aussi des congés mobiles ou des journées bien-être pour alléger la charge de travail de manière ponctuelle.

Maintenir un bon équilibre repose sur deux facteurs : d’une part, la culture organisationnelle et les pratiques de gestion propres au cabinet; d’autre part, la capacité individuelle à bien gérer ses priorités et à établir ses limites.

Combien d’heures travaillent les professionnels en cabinet de relations publiques?
La semaine normale de travail au Québec est fixée à 40 heures selon les normes de la CNESST. En cabinet de relations publiques, la charge de travail peut varier en fonction des mandats.
Combien de jours de vacances les cabinets de relations publiques proposent-ils en moyenne par année?
Selon la CNESST, tout employé a droit à un minimum de deux semaines de vacances après une année de service. En pratique, plusieurs cabinets offrent davantage, comme une troisième semaine, des congés payés pendant les Fêtes ou encore des vendredis d’été.

Stages

Comment peut-on avoir accès à un stage en cabinet de relations publiques?

Obtenir un stage en cabinet de relations publiques peut se faire de différentes façons. Voici quelques avenues courantes :

  • Par le biais de votre université : plusieurs programmes de communication et de relations publiques entretiennent des partenariats privilégiés avec des cabinets qui accueillent régulièrement des stagiaires.
  • Par l’envoi de candidatures spontanées : envoyer directement votre curriculum vitae et une lettre personnalisée à un cabinet peut ouvrir des portes, même en dehors des périodes officielles de recrutement.
  • Visiter des sites spécialisés : des plateformes comme LinkedIn, Indeed, Isarta ou le Grenier aux Emplois publient fréquemment des offres de stages en cabinet de relations publiques.
  • Réseauter : participer à des événements étudiants, associatifs ou professionnels permet de rencontrer directement des recruteurs ou des professionnels en cabinet.
  • Garder l’œil ouvert sur les médias sociaux : plusieurs cabinets diffusent leurs appels de candidatures sur leurs propres pages Facebook, LinkedIn ou Instagram.
Quels sont les avantages sociaux en cabinet de relations publiques?

Les conditions de travail peuvent varier d’un cabinet à l’autre, mais plusieurs d’entre eux proposent des avantages sociaux, surtout pour les employés permanents (contrats d’un an et plus). Dans le cas de contrats à court terme, la personne est souvent considérée comme travailleuse autonome et n’a donc pas accès à ces programmes. Chaque cabinet reste toutefois libre d’offrir ses propres modalités.

Parmi les avantages sociaux les plus répandus, on retrouve :

  • Assurances collectives (soins médicaux, médicaments, soins oculaires, soins dentaires, parfois services paramédicaux)
  • Programmes de bien-être ou de conditionnement physique (remboursement partiel d’abonnements, cours ou activités sportives)
  • Régime d’épargne-retraite (REER) collectif ou contribution de l’employeur
  • Remboursement du forfait de téléphonie mobile
  • Budget de formation continue (conférences, ateliers, perfectionnement professionnel)

Certains cabinets vont encore plus loin en offrant des initiatives adaptées aux nouvelles réalités du marché du travail :

  • Horaire flexible ou hybride
  • Congés supplémentaires (journées bien-être, congés mobiles)
  • Activités de cohésion d’équipe ou retraites annuelles
Les stages en cabinet de relations publiques sont-ils rémunérés ou non rémunérés?
Selon le Code canadien du travail, une entreprise n’a pas l’obligation légale de rémunérer un stagiaire. L’ACRPQ encourage ses membres à offrir une rémunération aux étudiants, afin de reconnaître la valeur de leur travail.

Qualifications

Ai-je besoin d’un diplôme en relations publiques pour travailler en cabinet de relations publiques?
La plupart des cabinets de relations publiques exigent un diplôme universitaire lié aux communications (relations publiques, communication, marketing, journalisme ou domaine connexe). Cela dit, bien qu’un diplôme soit un fort atout, l’expérience pratique, les stages et les compétences démontrées peuvent influencer l’acceptation ou le refus de votre candidature.
Ai-je besoin de bien maîtriser le paysage médiatique à l’échelle nationale pour travailler en cabinet de relations publiques au Québec?
Cela dépend du poste pour lequel vous appliquez. Pour un poste d’entrée, on attend surtout une bonne connaissance du paysage médiatique québécois et des secteurs liés aux clients. La maîtrise du réseau national devient un atout surtout pour des mandats d’envergure ou des postes plus expérimentés.
Ai-je besoin de bien maîtriser l’anglais pour travailler en cabinet de relations publiques au Québec?

La maîtrise de l’anglais est un atout important, surtout si le cabinet travaille avec des clients nationaux ou internationaux.

Quelles compétences sont recherchées par les cabinets de relations publiques?

Les cabinets de relations publiques recherchent des candidats capables de conjuguer compétences techniques et qualités personnelles adaptées à un environnement exigeant et en constante évolution. Parmi les aptitudes les plus recherchées, on retrouve :

  • Excellentes habiletés en communication écrite et orale;
  • Compréhension des médias traditionnels et sociaux;
  • Connaissance du paysage médiatique québécois et canadien;
  • Jugement exceptionnel et pensée critique, tant en travail d’équipe que dans les échanges avec clients et partenaires;
  • Souci du détail et sens aigu de l’organisation;
  • Autonomie, dynamisme et motivation;
  • Excellente gestion du temps et des priorités, particulièrement dans le cadre de projets complexes ou multiples;
  • Capacité de bâtir et d’entretenir un réseau de contacts, surtout pour les postes plus expérimentés;
  • Ténacité et bonnes aptitudes en négociation.
Quelles sont mes opportunités de carrière lorsque je débute en cabinet de relations publiques?
Travailler en cabinet de relations publiques ouvre plusieurs portes. Vous pouvez vous spécialiser dans un secteur (santé, technologie, éducation, énergie, etc.) ou développer une expertise particulière (relations de presse, gestion de crise, marketing d’influence, communication numérique). Il est aussi possible de gravir les échelons au sein du même cabinet, en passant de coordonnateur à des postes de direction. Dans certains cas, les employés les plus expérimentés, dévoués et fidèles peuvent même se voir offrir de devenir actionnaire du cabinet.

Répertoire des membres

L’ACRPQ regroupe les cabinets de relations publiques qui, en arborant le sigle de qualité A+, garantissent l’excellence de leurs services et l’adhésion à des normes éthiques rigoureuses.

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